Plusieurs mois après des débats houleux au parlement zimbabwéen, le gouvernement a finalement décidé d'adopter le 6 février dernier une proposition de loi dont l'objectif est de mettre fin à la peine de mort héritée de l'époque coloniale notamment britannique.
L'on se souvient que la dernière exécution au Zimbabwe remonte à 2005, ce qui marque une décennie et demie depuis que le pays a dit non à cette pratique.
La décision d'abolir la peine de mort marque en effet un tournant décisif dans l'histoire judiciaire du Zimbabwe. Le gouvernement a rappelé son engagement en faveur des droits de l'homme et de la dignité humaine .
Au lieu de la peine capitale, le gouvernement zimbabwéen a choisi l'imposition de longues peines d'emprisonnement pour les crimes les plus graves tout en conservant l'élément dissuasif et en préservant tout de même le droit fondamental à la vie.
La nécessité de maintenir un système pénal juste et équilibré où les circonstances graves peuvent entraîner des peines d'emprisonnement à perpétuité a été soulignée dans un communiqué officiel par le gouvernement zimbabwéen.
Une initiative qui témoigne de la volonté du gouvernement de trouver un juste équilibre entre la punition des crimes les plus odieux et le respect des droits de l'homme.