En Colombie, les produits tels que les boissons sucrées et les aliments ultra-transformés à l'exemple des saucisses, les céréales, les boissons énergisantes et les sodas sont devenus plus coûteux depuis le 1er novembre dernier. Une décision qui entend résorber la courbe ascendante du taux de l'obésité dans le pays et qui est issue de la nouvelle taxe adoptée l'année dernière mais ratifiée en octobre par la cour constitutionnelle.
Globalement, la hausse des prix concerne les produits riches en sel, en graisses transformées accusés de favoriser le développement des maladies comme le diabète et d'augmenter le risque des maladies cardiovasculaires. Si l'on s'en tient aux chiffres officiels, en 2015, au moins 56% des adultes colombiens âgés de 18 à 64 ans vivaient avec un surpoids.
C'est donc une taxe qui va évoluer de façon progressive en Colombie car depuis le mercredi 1er novembre les prix des produits cités ci-dessus ont augmenté de 10% et l'an prochain, ils le seront de 15% et en 2025 de 20%.
L'industrie sucrière en Colombie emploie plus de 285 000 personnes par an et plusieurs grands entrepreneurs de ce secteur se sont attaqué à cette taxe en justice. Ce qui a conduit la cour constitutionnelle à déclarer cette année que la taxe "n'enfreint pas les principes d'égalité, de liberté économique ou de libre marché "