Le Kenya a annoncé son intention de mettre fin à un accord pétrolier de gouvernement conclu avec l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, la raison étant des problèmes de distorsion de change.
Une décision qui a été prise dans le cadre des efforts du gouvernement pour atténuer les risques financiers auxquels sont confrontés les acteurs du secteur privé soutenant les installations pétrolières.
Une décision qui a également été salué par le fonds monétaire international (FMI) qui a par ailleurs reconnu dans son dernier rapport national les distorsions sur le marché des changes, le risque accru refinancement du secteur privé et l'engagement ferme du gouvernement à adopter des approches basées sur le marché intérieur et sur les marchés régionaux de réexportation a déclaré le gouvernement.
L'accord pétrolier annulé visait l'année dernière à sécuriser l'approvisionnement en carburant et à atténuer la pression sur les devises causée par la pénurie de dollars.