Lundi 18 décembre, le régime militaire au pouvoir au Burkina Faso a accusé des groupes djihadistes de commettre des massacres contre des civils dans le nord du pays, invitant les populations à n'accorder aucun crédit à des images d'exactions commises par des hommes armés, présentés comme des soldats burkinabè.
En effet, depuis le début du mois de décembre plusieurs vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux accusent l'armée d'avoir commis des exactions contre des civils dans la zone de Djibo. Dans un communiqué du porte-parole du gouvernement par ailleurs ministre de la communication Jean Emmanuel Ouédraogo
le gouvernement invite les populations à n'accorder aucun crédit aux images et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Ces vidéos tentent de faire croire que des massacres de civils ont été perpétrés par les forces combattantes burkinabè a ajouté le porte parole du gouvernement qui a par ailleurs dénoncé "une campagne de communication alimentée par les terroristes concernant des massacres qu'ils ont eux même perpétrés.
Selon le porte-parole du gouvernement, les forces combattantes burkinabè agissent avec professionalisme dans le respect des droits de la personne humaine.