L'épouse de l'ancien président Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy, a été mise en examen le 9 juillet 2024 dans le cadre de l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine, un développement majeur dans l'affaire du supposé financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.
Les chefs d'accusation
Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen pour :
- Recel de subornation de témoin
- Association de malfaiteurs en vue de la préparation d'escroqueries au jugement en bande organisée
Elle a été placée sous le statut de témoin assisté pour l'accusation d'association de malfaiteurs en vue de la corruption de personnels judiciaires étrangers au Liban.
Le rôle présumé de l'ancienne première dame
Les juges d'instruction soupçonnent Carla Bruni-Sarkozy d'avoir joué un rôle d'intermédiaire entre son mari, Nicolas Sarkozy, et Michèle "Mimi" Marchand, une figure influente de la presse people. Cette dernière est suspectée d'avoir orchestré la rétractation médiatisée de Ziad Takieddine, l'un des principaux accusateurs de Nicolas Sarkozy dans l'affaire du financement libyen.
Les mesures judiciaires
Suite à sa mise en examen, Carla Bruni-Sarkozy a été placée sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit d'entrer en contact avec l'ensemble des protagonistes de cette procédure, à l'exception de son mari.
La réaction de la défense
Les avocats de Carla Bruni-Sarkozy, Paul Mallet et Benoît Martinez, ont déclaré que cette mise en examen était "la suite procédurale logique" de celle de Nicolas Sarkozy, ajoutant qu'elle n'était "pas davantage fondée, ni juridiquement ni factuellement".Cette mise en examen de Carla Bruni-Sarkozy marque un nouveau rebondissement dans cette affaire complexe, mêlant politique, justice et médias, qui continue de secouer la scène politique française.