MADAGASCAR Présidentielle : Opposition unanime contre une décision de la Haute Cour constitutionnelle

MADAGASCAR Présidentielle : Opposition unanime contre une décision de la Haute Cour constitutionnelle

Dans une lettre conjointe adressée à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), 10 des 13 candidats à l'élection présidentielle ont vivement critiqué une décision de la Haute Cour constitutionnelle. Cette opposition unanime fait suite à la décision de confier les rênes du pays au Premier ministre et à son gouvernement, assurant ainsi l'intérim du président sortant démissionnaire. Les candidats contestataires dénoncent ce qu'ils qualifient de "coup d'État institutionnel" et soulèvent des préoccupations quant à la violation de la Constitution.

Selon les candidats, la Haute Cour constitutionnelle aurait fait une mauvaise interprétation des textes constitutionnels en confiant le pouvoir exécutif au Premier ministre. Ils soutiennent que cette décision va à l'encontre des principes démocratiques et des dispositions claires de la Constitution. Les candidats contestataires estiment que la Haute Cour constitutionnelle a agi sous l'influence du régime en place, remettant ainsi en question son impartialité.

Cette opposition unanime des candidats à l'élection présidentielle souligne les tensions politiques croissantes dans le pays. Elle met en évidence les inquiétudes quant à la transparence et à l'intégrité du processus électoral. Les candidats contestataires affirment que cette décision compromet l'équité de la compétition électorale et porte atteinte à la confiance des citoyens dans le système politique.

En réaction à ces accusations, la Haute Cour constitutionnelle a formellement nié tout acte de coup d'État institutionnel. Elle a souligné que sa décision était basée sur une interprétation fidèle des textes constitutionnels et qu'elle était motivée par le souci de maintenir la stabilité et le fonctionnement régulier des institutions.

La Céni, en tant qu'organisme responsable de l'organisation des élections, devra maintenant prendre en compte cette opposition dans ses futures décisions. La situation reste tendue alors que le pays se prépare pour une élection présidentielle cruciale qui déterminera l'avenir politique du pays.

Il est essentiel que toutes les parties prenantes s'engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de résoudre ces différends et de garantir un processus électoral transparent, équitable et démocratique. La crédibilité de l'élection présidentielle dépend de la capacité du système politique à répondre aux préoccupations légitimes des candidats et à restaurer la confiance des citoyens dans le processus démocratique.