Marine Le Pen s'est dite ouverte à un débat avec Emmanuel Macron avant les élections européennes, mais à la condition que le président mette "sur la table sa démission ou la dissolution de l'Assemblée". Une exigence pour le moins surprenante de la part de la candidate du Rassemblement national.
"Tirer les conséquences en cas de défaite"
Elle justifie cette condition en affirmant : "Quand on est président de la République et qu'on est censé être au-dessus des partis, soit on rentre dans le débat partisan, soit on n'y entre pas. Mais si on y rentre, alors, à ce moment-là, il faut en tirer les conséquences si on perd les élections".
Un débat évoqué mais pas confirmé
Bien que la possibilité d'un tel débat ait été évoquée dans la presse ces derniers jours, Macron ne s'est pas encore prononcé publiquement sur cette idée. Auparavant, Le Pen avait déclaré vouloir débattre avec le chef de l'État seulement après les élections, "en septembre". Cependant, Jordan Bardella, patron du Rassemblement national, a indiqué qu'elle était finalement disposée à affronter Macron avant le 9 juin, sans se limiter aux sujets européens.
Un autre débat déjà programmé
En attendant la réponse de l'Élysée, un débat est d'ores et déjà programmé le 23 mai sur France 2 entre Bardella et le Premier ministre Gabriel Attal.