Les pays insulaires du Pacifique Sud suivent de près la crise qui secoue la Nouvelle-Calédonie. Ils appellent à un retour au dialogue dans l'esprit de l'accord de Nouméa, condamnant la réponse sécuritaire de la France.
Appel du Groupe Fer de lance mélanésien
Le Groupe Fer de lance mélanésien (GFLM), alliance régionale regroupant plusieurs pays mélanésiens, a déploré mercredi que "ces événements auraient pu être évités" si la France avait écouté au lieu d'imposer des réformes controversées. Il a appelé Paris à accepter une "mission de dialogue et de médiation" proposée par le FLNKS, parti indépendantiste kanak.
Condamnation de la réponse sécuritaire française
Après quatre nuits d'émeutes ayant fait 5 morts, le GFLM, partisan de la décolonisation, s'est rangé derrière les indépendantistes kanak, critiquant la "réponse sécuritaire disproportionnée" de la France qui "ne fera qu'aggraver les tensions".
Appel au respect de l'accord de Nouméa
Le Forum des Îles du Pacifique, principale organisation régionale, a appelé jeudi à "un retour au calme" et au respect de l'accord de Nouméa, cadre de la décolonisation négociée. Son secrétaire général a souligné que cet accord "demeure le meilleur moyen d'assurer une issue pacifique au processus d'autodétermination"