À un an du coup d'envoi des Jeux Olympiques, les organisateurs français font face à une course contre la montre pour boucler tous les préparatifs. Entre retards de chantiers, menaces sécuritaires et tensions diplomatiques, l'épreuve s'annonce redoutable.
Des chantiers pharaoniques à finaliser
Avec plus de 7 milliards d'euros investis, les chantiers olympiques n'ont pas été épargnés par les aléas et les surcoûts. La rénovation du village olympique et du site de tir à Châtenay-Malabry accuse un sérieux retard. "Nous sommes confiants mais il faudra un effort colossal dans l'année à venir pour tenir les délais" admet un membre du comité d'organisation, sous couvert d'anonymat.
Sécurité renforcée dans un contexte tendu
Dans un contexte de menace terroriste toujours présente, un dispositif de sécurité hors-norme sera déployé pendant les Jeux, mobilisant 35 000 militaires et policiers. Un défi logistique colossal. Les tensions diplomatiques avec la Russie, dont les athlètes risquent l'exclusion, ajoutent une dimension géopolitique sensible. Des mesures de protection renforcées sont à prévoir autour des sites olympiques.
Grèves et mouvements sociaux redoutés
Enfin, le spectre de nouvelles grèves et manifestations contre la réforme des retraites plane sur cette dernière ligne droite. Une paralysie des transports pendant les Jeux serait un scénario cauchemardesque pour les organisateurs. Malgré ces multiples défis, le comité d'organisation affiche son optimisme à un an de l'échéance. Mais la mobilisation devra être totale pour éviter tout accroc et garantir le plein succès de cet événement planétaire en terre française.