Sommet Russie-Afrique : clap de fin vendredi 28 juillet

Sommet Russie-Afrique : clap de fin vendredi 28 juillet

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi 28 juillet, au dernier jour du sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, que Moscou et les pays Africains s'étaient engagés à promouvoir un «ordre mondial multipolaire» et à lutter contre le «néocolonialisme». Ainsi, «l'engagement de tous nos États à la formation d'un ordre mondial multipolaire juste et démocratique (...) a été réaffirmé», a affirmé Vladimir Poutine lors d'un discours de clôture, évoquant une «détermination commune à lutter contre le néocolonialisme» et les sanctions «illégitimes». Toutefois, lis en quarantaine sur la scène internationale depuis le lancement de son offensive militaire en Ukraine en 2022, Moscou a organisé jeudi et vendredi son deuxième sommet Russie-Afrique, réunissant cette année les délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d'État. Une déclaration commune a été adoptée à l'issue de cette rencontre, prévoyant une coopération accrue dans les domaines de l'approvisionnement alimentaire, l'énergie et l'aide au développement. D'après, le texte publié sur le site du Kremlin, Moscou aidera les pays africains à «obtenir réparation pour les dégâts économiques et humanitaires causés par les politiques coloniales» occidentales, y compris «la restitution des biens culturels» pillés. Selon lui, un sommet Russie-Afrique se tiendra désormais tous les trois ans et un «mécanisme de partenariat et de dialogue» sera créé pour les «questions de sécurité», y compris pour la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire et le changement climatique. «Il est également question de passer systématiquement aux monnaies nationales, y compris le rouble, dans les règlements financiers des transactions commerciales» entre la Russie et l'Afrique, a ajouté le dirigeant russe. Pour rappel, Vladimir Poutine avait déjà promis jeudi à six pays africains la livraison gratuite dans les prochains mois de céréales, sur fond d'inquiétudes après l'abandon par Moscou de l'accord sur les exportations de produits agricoles ukrainiens.