Washington : accord de principe entre Biden et les républicains pour éviter un défaut de paiement

Washington : accord de principe entre Biden et les républicains pour éviter un défaut de paiement

Démocrates et républicains sont parvenus à un accord de principe, hier samedi 27 mai, après un entretien entre le président des États-Unis Joe Biden et le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy. Selon une source proche des négociations, les deux responsables politiques ont essayé d’échafauder un compromis pour éviter un défaut de paiement américain. Le président américain a également échangé avec Hakeem Jeffries, leader des démocrates au sein de la Chambre des représentants, et Chuck Schumer, le chef de la majorité démocrate au Sénat, d'après cette même source. Dans la soirée du samedi, un accord de principe aurait été conclu, ont rapporté des médias. « Notre économie doit être celle qui aide à remplir les placards de nos cuisines, pas les poches des ultra-riches », a tweeté Joe Biden. Interrogé samedi matin pour savoir s’il y aurait un accord avant la date-butoir du 5 juin, le chef républicain à la Chambre des Représentants Kevin McCarthy a répondu : « oui. Je pense vraiment qu’on peut y arriver », a-t-il confirmé à des journalistes tout en prévenant qu’il restait des points « à régler ». « On n’y est pas encore », a-t-il ajouté. Pour rappel, parmi les points de désaccords entre les deux camps, figure l’exigence des républicains à limiter l’obtention de certaines prestations sociales, comme l’aide alimentaire, à un nombre d’heures travaillées. « Je ne pense pas que ce soit bien d’emprunter de l’argent à la Chine pour payer des gens bien portants et n’ayant pas de personne à charge à traîner sur leur canapé », a fustigé  McCarthy, qui se pose en défenseur intransigeant de la rigueur budgétaire, dans une vidéo partagée. Le porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, a lui reproché aux républicains de vouloir prendre l’économie en otage et de mettre en péril « plus de huit millions d’emplois » tout en voulant « enlever le pain de la bouche d’Américains qui ont faim ».