C'était lors d'une rencontre entre le ministre français de l'économie, des finances et du redressement productif, Bruno le Maire et son homologue ivoirien Adama Coulibaly, ce 27 octobre.
Ainsi, la Côte d'Ivoire va signer avec la France le troisième contrat de désendettement et de développement en l'espace de 8 ans. Ce (C2D) est un mécanisme de paiement de la dette dans le cadre de programmes de développement, géré dans un cadre partenarial. Les contrats de désendettement et de développement illustrent depuis quelques années les bonnes relations que la France entretient avec la Côte d'Ivoire.
Ce nouveau programme de coopération sera mis en œuvre par l'Agence française de développement (AFD), qui sera chargée du suivi des différents projets. L'AFD mobilisera des ressources d'un montant de 1,444 milliard d'euros, soit 751 milliards de francs CFA, qui s'ajouteront aux 1,700 milliard d'euros déjà mobilisés lors des deux premiers contrats. Ces différentes ressources permettront au gouvernement ivoirien dans sa stratégie de développement (2021-2024) de relancer son économie, la construction de grandes infrastructures pouvant générer des emplois susceptibles de réduire le taux de chômage croissant.
Ce financement de cet argent sera également consacré au domaine social, à travers (la formation pour l'éducation, à travers des programmes pour l'éducation, la formation, l'emploi et aussi dans le secteur de la santé).
D'autres projets tels que les projets de développement urbain, l'agriculture, l'environnement et les projets d'aide institutionnelle et financière ne sont pas en reste.
La signature du 3ème contrat de désendettement et de développement réaffirme donc le soutien de la France aux priorités de développement de la Côte d'Ivoire.
La signature avec la Côte d'Ivoire intervient dans un contexte où la France perd progressivement du terrain avec ses anciennes colonies. La présence de la Russie et de la Turquie en Afrique à travers la signature de contrats économiques et militaires est de plus en plus manifeste. La France souhaite regagner la confiance de ses anciennes colonies.
Gabriel ONANA