Le groupe informatique américain Microsoft a indiqué hier mercredi 18 janvier, une série de mesures d'économies, dont le licenciement d'environ 10.000 employés d'ici fin mars, soit un peu moins de 5% de ses effectifs.
La société a expliqué dans un document boursier avoir pris cette décision «en réponse aux conditions macroéconomiques et aux changements de priorités des clients». Microsoft doit publier ses résultats trimestriels le 24 janvier prochain. Son chiffre d'affaires est attendu en progression de 2,7% seulement sur un an, un rythme très faible pour le géant informatique habitué à une croissance à deux chiffres.
Après avoir augmenté au début de la pandémie, la demande de produits informatiques s'est normalisée, un mouvement accentué ces derniers mois par la hausse des taux de la banque centrale américaine (Fed). Microsoft avait initialement résisté grâce au dynamisme de l'informatique à distance (cloud), pourtant les entreprises tendent à limiter leurs investissements depuis quelques mois par crainte d'une dégradation de la conjoncture.
Beaucoup de grands groupes du secteur technologique ont déjà effectué des licenciements d'envergure, particulièrement Amazon, qui a annoncé, au début du mois de janvier, la suppression d'un peu plus de 18.000 postes.