Les puissances du G7 et l’Australie sont parvenues vendredi 3 février, dans la foulée d’un accord de l’UE plus tôt dans la journée, à un accord sur le plafonnement du prix des produits pétroliers russes, deux jours avant le début d’un embargo européen sur ces produits.
Dans un communiqué commun, les pays partenaires ont déclaré avoir trouvé un accord sur un plafond de prix pour les produits pétroliers russes transportés par bateau. Il doit être mis en œuvre à partir de ce dimanche 5 février ou très peu de temps après, explique le texte signé par l’Union Européenne, l’Allemagne, l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Italie, le Japon et les États-Unis.
Ce plafond de prix doit empêcher la Russie de profiter de la guerre en Ukraine et soutenir la stabilité sur les marchés énergétiques mondiaux, notent-ils encore. L’accord a été permis par le consensus trouvé plus tôt dans la journée par les 27 pays de l’Union européenne et annoncé sur Twitter par les responsables suédois au nom de leur pays qui assure la présidence tournante de l’Union.
Il est question d'après eux, d’un accord important qui s’inscrit dans la réponse continue de l’Union européenne et de ses partenaires à la guerre d’agression russe contre l’Ukraine. Toutefois, l’accord doit permettre de limiter le financement de la guerre illégale de la Russie en Ukraine, a salué de son côté la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen dans un communiqué.
Le traité comprend un prix plafond de 100 dollars le baril pour des produits plus chers comme le diesel et un autre de 45 euros le baril pour des produits moins raffinés comme le mazout. Cet accord correspond aux propositions qu’avait faites la Commission européenne.