À l'occasion de la 35ème édition de la journée nationale de l'arbre qui a eu lieu hier samedi, le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso et le groupe français Total Energie ont lancé un projet de plantation de 40 000 hectares de forêts.
Ouragans, inondations, feux de forêt et hausse des températures sont entre autres les catastrophes naturelles que la planète terre fait fasse ces dernières années. Et pour cause, le changement climatique dû à la pollution et de la destruction des forêts. Pour atténuer ce problème qui risque de détruire le monde si rien n'est fait, le gouvernement congolais a décidé de lancer un projet dénommé BaCaSi visant à plantater 40 000 hectares de forêts afin de développer un massif forestier destiné à séquestrer 10 millions de tonnes de carbone sur une période de 20 ans.
En effet, les sols et les végétaux capteront les gaz à effet de serre dans l'atmosphère et les stockeront, sous forme des puits de carbone. Ce projet, considéré comme le tout premier du genre en Afrique est financé par le groupe français Total Énergie.
Le projet BaCaSi vient au secours des populations
À travers cette initiative visant à élargir les forêts au Congo Brazzaville, le groupe Total Énergie produit de multiples bénéfices sociaux, économiques et environnementaux. Le projet BaCaSi permettra de créer des emplois en impactant positivement la vie de plusieurs personnes. Car au moins 5% des plantations serviront aux activités agro-forestières.
La forêt : un atout essentiel de la lutte contre le changement climatique
Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat et dans l'atténuation du réchauffement climatique dans le monde. Car elles sont considérées comme un réservoir de carbone vital, en absorbant les gaz à effet de serre, régulant les cours d'eau, protégeant les communautés côtières contre les événements climatiques extrêmes comme les ouragans et les innondations ainsi que l'élévation du niveau de la mer.
Pour éviter à la planète terre de sombrer dans les années à venir, toutes les nations doivent travailler en collaboration afin de limiter les dégâts liés au changement climatique.
Yaouba Mamadou