Depuis près de deux mois, les corps d’otaries à fourrure sont retrouvés sur la côte ouest de l’Afrique du Sud.
Alors que l’on craint une contamination à la grippe aviaire qui sévit dans le pays, Tess Gridley, la co-directrice de Sea Search, une ONG qui s’occupe de l’affaire, indique que « les Otaries à fourrure sont bien connues pour avoir des variations dans leurs populations, les décès ne sont pas rares. Mais il vaut la peine de documenter de tels évènements et d’en rechercher la cause…car, ils pourraient indiquer la mauvaise santé de l’écosystème marin. En plus des phoques en mauvaises santé, nous avons noté plusieurs oiseaux de mer malades et mourants ainsi que plusieurs enchevêtrements d’otaries dans les lignes de pèches ». Les ONG appellent à remonter tout nouveau corps du mammifère découvert. Cependant la mort d’otaries du Cap n’est pas rare en cette période de l’année. C’est le moment où les mères, enceintes, doivent sevrer leurs petits déjà nés. Il leur faut alors apprendre à se nourrir seuls et ils ne parviennent pas toujours à survivre. L’ampleur du phénomène inquiète cependant les spécialistes.
Le ministère de l’Environnement a envoyé ses experts pour effectuer des prélèvements et tenter d’identifier la cause de leur mort. L’objectif est de déterminer la cause exacte de ces décès. Un manque de nourriture, un problème de surpêche, un changement climatique, une maladie, aucune hypothèse n’est à épargner pour l’instant. En effet, depuis le mois de septembre, des centaines d’Otaries s’échouent sur les plages de Shelly Beach, d’Elands Bay et Lamberts Bay.
Un phénomène similaire avait déjà eu lieu sur les cotes namibiennes l’année passée.
Aretha OYOA