Plus de 20 chefs d'États et une trentaine de ministres africains, participent au rendez-vous de la 26ème conférence des parties sur le climat (COP26), qui s'ouvre ce lundi 1er Novembre à Glasgow, en Ecosse.
Il est question pour la délégation africaine, de demander aux pays riches, de concrétiser l'aide promise depuis 10 ans à l'Afrique pour qu'elle s'adapte au changement climatique. Ceux-ci auront trois minutes pour porter la voix du continent, compte tenu du fait que jusqu'ici, l'Afrique n'a reçu que 70 à 80% des 100 milliards de dollars par an promis en 2020 par les pays riches et dont l'objectif est de permettre de s'adapter aux évènements météo extrêmes de plus en plus fréquants qu'elle subit, à cause d'un réchauffement climatique qu'elle n'a pas crée.
Une somme largement composée de prêts et non de dons et qui est jugé très insuffisante, qui pourrait être atteinte qu'en 2023. Si les pays riches demandent aux pays africains de ne plus exploiter leurs forêts ou leurs gisements d'hydrocarbures, question d'attenue le réchauffement climatique mondial, ils devront par conséquent trouver des mesures de compensation pour service environnemental rendu. Les pays africains refusent de renoncer à leur développement économique. Ce rendez-vous écossais de la COP26, lui est déjà considéré comme le plus important depuis celui de Paris en 2015. Les échanges qui vont durés deux semaines, ont pour objectif de conclure des accords avec les pays à forte émission de carbone, d'arriver à zéro émission de carbone en 2050 et limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré.
Virginie EDIMA