Dans une déclaration conjointe, les États-Unis et la Chine s'engagent à renforcer l'action climatique au dixième jour des discussions.
L'émissaire chinois pour le climat Xie Zhenhua, a déclaré devant la presse à Glasgow en Écosse que <<les deux parties reconnaissent l'écart qui existe entre les efforts actuels et les objectifs de l'accord de paris, dont nous renforcerons conjointement l'action climatique>>. Selon le représentant chinois, cet accord << montre que la coopération est la seule voie pour la Chine et les États-Unis>> <<En tant que deux principales puissances mondiales, la Chine et les États-Unis doivent assumer la responsabilité de travailler ensemble et avec les autres parties pour combattre les changements climatiques>>, poursuit l'émissaire chinois.
John Kerry, l'émissaire américain à son tour s'est exprimé et s'est félicité de cette <<feuille de route>> destinée à définir << la façon dont nous allons limiter le réchauffement et travailler ensemble à relever les ambitions climatiques>>. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, sur Twitter, salut un accord dans lequel il voit << un pas important dans la bonne direction>>. Fans Timmermans, le vice-président de la commission européenne aussi, a salué l'accord États-Unis-Chine << si les États-Unis et la Chine, avec toutes les difficultés qu'ils ont sur d'autres questions, envoient un message selon lequel, cette question transcende les autres, qu'elle concerne la survie de l'humanité, cela aide énormément la Communauté Internationale à accepter le fait que nous devons agir maintenant>>. Il ajoute par ailleurs qu'il y a<< beaucoup de travail à faire>> pour parvenir à un accord à la COP26.
la Chine étant le premier émetteur de gaz à effet de serre au monde et les États-Unis deuxième. Les deux pays s'engagent dans un texte mis en ligne, à œuvrer à la COP26, pour<< une issue ambitieuse, équilibrée et inclusive pour baisser les émissions, l'adaptation et le soutien financier. À prendre des mesures reforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020>> et réaffirment leur attachement aux objectifs de température de l'accord de Paris. Alors que le monde selon l'ONU, se trouve sur une trajectoire << catastrophique>> d'un réchauffement des températures de 2,7°C, par rapport à l'ère préindustrielle, un indice de réchauffement qui est largement au dessus des objectifs de l'accord de Paris, qui vise un réchauffement inférieur à 2°C et si possible n'exédant pas 1,5°C. La conférence sur le climat de Glasgow est donc considérée comme important.
Virginie EDIMA