Il l’a soupçonnait d’entretenir une relation extraconjugale avec un autre catéchiste. Une pilule difficile à avaler pour l’homme d’église.
Ils s’étaient promis amour et fidélité. Mais l’un semble ne pas avoir suivi l’autre. Les sorties répétitives de Marine Woyang, ont été loin d’être du goût de son mari. Il a fini par croire que sa tendre moitié, mère de ses quatre enfants avait trouvé une herbe plus verte chez un autre catéchiste.
L’homme d’église a rapidement oublié les paroles de l’Apôtre Paul dans le livre d’1 Corinthiens chapitre 13 qui dit que le véritable amour ne soupçonne point, il supporte tout et pardonne tout. Peut-être s’agit-il alors d’une utopie ou que le problème est qu’il s’agisse du véritable amour et non simplement de l’amour tout court.
En tout cas, la jeune Martine Woyang âgée de 34 ans en a payé les frais de l’amour passionnel que portait son mari pour elle. Celui avec qui elle partageait son lit n’a eu besoin que d’une machette pour lui ôter la vie. Après cet acte, Robert Taiwé n’a pas pris la poudre d’escampette.
Selon le témoignage de la mère de la défunte « il semblait délirer et était assis à même le sol dans la cour avec une machette couverte de sang placée devant lui.
<<J’étais étonné de voir que l’homme qui me semblait plein de bon sens et à qui j’ai fait confiance en lui donnant ma fille s’était transformé en un monstre ».
Placé en détention provisoire, Robert Taiwé, répond de ses actes devant le Tribunal de grande instance de Kaélé. Le fait qui lui est reproché est d’avoir ôté la vie à son épouse à l’aide d’une machette. Entretemps, la famille de l’homme et celle de la femme se disputent la garde des enfants.
Bera Cruz