Plus d'un mois après l’apparition du variant Omicron en Afrique australe ,les voyageurs en provenance de l'Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe, la Namibie, le Lesotho, la Namibie, le Mozambique et le Malawi sont interdits d’entrer sur le sol américain .
Les restrictions imposées à l’égard de huit pays africains, fin novembre pour tenter de ralentir la propagation de ce nouveau variant, vont être levées à partir du 31 décembre, a fait savoir sur Twitter, un porte-partie de la Maison Blanche.
L’arrivée sur le sol américain est interdite aux personnes venant de ses 8 pays d'Afrique, une décision annoncée le 26 novembre « par excès de précaution », a déclaré la Maison Blanche. Cette décision était intervenue alors que le président américain, Joe Biden, venait tout juste de rouvrir début novembre les frontières aux voyageurs du monde entier, à condition qu’ils soient vaccinés contre le Covid-19, après vingt mois de restrictions.
L’exécutif américain assure vendredi, dans un communiqué transmis par un haut responsable de la Maison Blanche, que deux raisons essentielles l’ont décidé à lever les restrictions. D’abord, le constat que les vaccins actuels protègent efficacement contre une forme grave liée à Omicron, surtout après une dose de rappel . Ensuite, le fait que des voyageurs internationaux venus de ces pays n’auront pas d’impact significatif sur le nombre de cas aux Etats-Unis maintenant que le variant Omicron est largement présent dans le pays.
Il a représenté 73,2 % des nouvelles infections au Covid-19 lors de la semaine qui s’est achevée le 18 décembre, contre seulement 12,6 % la semaine passée, selon des données des autorités sanitaires américaines. Il représente même jusqu’à 96,3 % des nouveaux cas dans trois Etats du nord-ouest des Etats-Unis.
Alors que de nombreux Américains vont voyager à travers le pays en cette période de fêtes de fin d’année, M. Biden a mis en garde il y'a quelques jours ceux qui ne sont pas entièrement vaccinés; de se faire vacciner. Ceux qui ont décidé de ne pas se faire vacciner sont responsables de leurs propres choix, mais ces choix sont alimentés par la désinformation à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Nous ne sommes plus en mars 2020. Nous sommes prêts a-t-il toutefois assuré, citant trois grandes différences avec le début de la pandémie : tout d’abord les vaccins, mais aussi l’abondance d’équipements de protection individuelle pour les soignants devant faire face à l’afflux de non-vaccinés dans les hôpitaux et enfin le savoir accumulé sur ce virus.
Les compagnies aériennes sont les plus touchées en cette période de fête. Plusieurs voyageurs ont déjà annulé leurs réservations.
Suzanne EFFA