Le gouvernement éthiopien a expulsé jeudi 30 septembre, sept travailleurs humanitaires de l' Organisation des Nations Unies ( ONU), les accusant d'interférer avec les affaires intérieures du pays.
« Le ministère des Affaires étrangères a déclaré ‘persona non grata’ les sept travailleurs des Nations Unies membres de plusieurs organisations internationales . » Dans un communiqué publié par Dina Mufti, le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères a indiqué que les sept travailleurs humanitaires accusé d’ingérence devront quitter le pays au plus tard le 02 octobre prochain, ou dans les 72 heures suivant leur notification.
La note d’information du ministère des Affaires Étrangères ne montre en rien le niveau d’ingérence dont ces sept travailleurs humanitaires sont accusés. Dès cet instant, les personnes qui font l’objet d’accusation ne bénéficient plus d’immunité encore moins d’une protection diplomatique.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, se dit choqué par la décision de l'Éthiopie en ces termes : « Toutes les opérations humanitaires de l'ONU sont guidées par les principes fondamentaux d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance. En Éthiopie, l'ONU fournit une aide vitale, notamment de la nourriture, des médicaments, de l'eau et des fournitures d'assainissement - aux personnes qui en ont désespérément besoin », confie-t-il dans un communiqué publié jeudi 30 septembre.
Ruth MUSI