La société nigériane a engagé une procédure judiciaire contre le Crédit Suisse pour des questions de détournement de fonds provenant d'un prêt.
Une opération réalisée au profit de l'entreprise mozambicaine ProInicus. Le problème ressortira de certaines fraudes et du blanchiment d'argent dans lesquels nous avons trouvé la participation d'un ministre mozambicain. Selon certains collègues, il s'agirait de la création de projets illicites camouflant leurs actions pour détourner facilement une partie du prêt couplé à des pots-de-vin estimés à près de 200 millions de dollars. Ces faits ont déjà provoqué l'inculpation de trois employés de Credit Suisse.
Mais ce n'est pas le seul problème soulevé, il est aussi question de la diffusion d'une note d'information aux investisseurs privés sur le prêt en question et encore d'une note sur un eurobond engagé par le Mozambique.
Du côté des dirigeants du Mozambique et d'une autre partie prenante de l'opération de prêt : Banco Internacional, un recours avait déjà été demandé pour obtenir une nullité de la garantie souveraine.
Ces actions n'ont pas laissé le Credit Suisse indifférent. Le 1er juillet, Credit Suisse a présenté sa défense de l'appel initié par UBA. La société suisse a également fait connaître l'existence actuelle d'une discussion avec les autorités de régulation qui sont en charge de l'enquête.
Paul Reinhard WANDJI