Ces anciens combattants du groupe islamiste Boko Haram ont protesté et menacé de partir si leur demande n'était pas satisfaite.
Les faits se sont déroulés dans le nord-est du pays, précisément à Gidan Raki, dans la banlieue de Maiduguri. Les manifestants, environ 250 membres dont des femmes et des enfants, se sont violemment rebellés selon des habitants et des sources de sécurité.
Ils s'étaient rendus en mai après la mort de leur chef Abubakar Shekau. Détenus depuis le mois d'août, ils disent ne pas avoir cessé de demander aux autorités de leur fournir quotidiennement des vaches pour qu'ils les abattent eux-mêmes. C'est là que le soulèvement a commencé.
En effet très attachés à leur religion islamique les ex-combattants révèlent un résident <<considère comme infidèle toute personne non-musulmane la raison pour laquelle ils veulent l'autorisation d'abattre leurs vaches>>.
L'incident a provoqué la peur parmi les populations locales et voisines, dont certaines étaient prêtes à se défendre. Si les repentis étaient sortis du camp, ils n'auraient pas hésité à les tuer, ont-ils dit.
Avant l'intervention armée, ils brandissaient déjà des machettes, des couteaux et des gourdins afin de commettre d'autres crimes.
L'apaisement des tensions s'inscrit dans la mission des autorités de réintégrer tous les combattants qui se sont rendus en raison des traumatismes et des violences subis depuis le début de l'insurrection djihadiste. Mais aussi dans l'objectif de trouver une issue au conflit.
Nadine EDIA OWONA