Les sénateurs après Facebook auditionnent depuis mardi les dirigeants des réseaux sociaux Tik Tok, Snapchat, et l’hébergeur de vidéos You Tube
Les plateformes sont montrées du doigt comme facteur de nuisance à la santé mentale des enfants. Sujets aux images publicitaires inappropriées et exposés aux vies idéales publiées par les stars et autres influenceurs, ils sont du point de vues des parlementaires très influençables de faits.
C’est face à ces accusations que les représentants de ces réseaux sociaux populaires ont dû répondre. Ils se sont défendus afin de prouver aux membres du parlement qu’ils ne sont pas toujours à l’origine du mal-être de certains adolescents. Et pour cela ils ont avancé l’argument d’être meilleurs que Facebook, une réponse à laquelle l’un des sénateur le démocrate Richard Blumenthal a contre-attaqué en rappelant aux intéressés « qu’être différent de Facebook n’était pas une défense ».
Le sénateur pour appuyer son propos a relayé quelques récits de parents désarmés face aux expériences catastrophiques vécues par leurs enfants sur les réseaux sociaux. Des conséquences comme le suicide, le harcèlement, l’automutilation et l’anorexie ont été relevé par l’homme politique.
Devant les reproches accablants les représentants des différents réseaux sociaux sur le banc des accusés sont revenus sur des solutions et mesures déjà mis en place par leur groupe respectif. Il s’agit entre autres pour le réseau social Snapchat d’un âge minimum requis pour être utilisateur à savoir 13 ans, ainsi que sa restriction sur les contenus extérieurs.
Les autres eux ont parlé de versions plus adaptés pour les jeunes. Tik Tok à assurer qu’il n’est pas possible pour les enfants âgés de 13 ans de poster les vidéos et à relever que les personnes souffrantes de troubles alimentaires venaient par exemple sur leur plateforme plutôt pour sensibiliser sur les méfaits.
Enfin Google a mis en avant les efforts fournis afin de retirer définitivement du Web les millions de contenus qui concourent à promouvoir les actes destructeurs de tout genre.
Compte tenu de ces audiences qui se sont avérées très évaluatives les élus eux ont assuré ne pas en avoir fini avec les responsables de ces grands groupes et envisagent davantage de textes afin de protéger au mieux les plus jeunes.