Après avoir achevé leurs deux jours de formation militaire, ces recrues civiles sont prêtes à défendre la capitale éthiopienne contre les forces tigréennes qui gagnent du terrain.
Le nombre de volontaires qui s’inscrivent pour défendre la capitale augmente au fur et à mesure que la guerre entre l’armée éthiopienne et les combattants de la région nord du Tigré se rapproche.
Dix autres défilés comme celui-ci sont organisés à Addis Abeba.
A Addis Abeba, des officiers citoyens patrouillent la nuit à la recherche de membres potentiels du Front de libération du peuple tigréen (TPLF). Lorsque leurs recherches aboutissent ces derniers sont arrêtés.
Cette situation préoccupe les Nations Unies qui affirment que la majorité des détenus incarcérés sont des personnes issues de l’ethnie tigréenne.
Plus de 1 000 personnes ont été détenues au cours des deux dernières semaines selon les Nations Unies.
Un nombre qui est sans doute sous-estimé i l’on en croit ce témoignage d’un membre tigréen éminent qui a souhaité rester anonyme
L’état d’urgence qui renforce les pouvoirs de la police a été déclaré pour six mois à Addis Abeba.
Depuis que ce conflit a débuté il y a un an , des milliers de personnes ont été tuées.