La firme américaine a fait l'annonce alors qu'elle est en pleine campagne de séduction pour convaincre l'opinion de son rôle positif dans le monde.
Très critiquée par les ONG et le gouvernement américain en raison des récentes révélations de la lanceuse d'alertes Frances Haugen devant le congrès, l'entreprise dit vouloir désormais s'attaquer au <<harcèlement de masse qui cible les individus vulnérables dans le monde réel>>. C'est ce qu'a affirmé la directrice de la sûreté du géant des réseaux sociaux Antigone Davis dans un communiqué.
La bataille va passer par le retrait par exemple des messages privés ou des commentaires en fonction du contexte des informations.
Pour les personnalités publiques, les politiques, les célébrités une nouvelle catégorie sera ajoutée à la liste des interdictions, notamment celles qui tournent autour de leur sexualité.
Les journalistes et les défenseurs des droits humains devenus célèbres grâce à leur travail seront eux aussi protégés des <<contenus blessants>> comme ceux liés à leur apparence.
Facebook par ces innovations veut prouver sa prise de conscience de l'impact de ses applications connexes sur les utilisateurs après les accusations de profit au détriment de la sécurité dont avait fait mention la lanceuse d'alertes lors de son audition par la commission parlementaire américaine.
Il s'agissait par exemple de dangers sur la santé mentale et physique des adolescents à la recherche de la plastique parfaite à cause d'une trop grande surexposition du mythe du corps idéal sur Instagram.
Nadine EDIA OWONA