Selon de nouvelles données communiquées jeudi 14 octobre, la tempête a entrainé de violentes intempéries et des glissements de terrain causant la mort de 19 personnes.
C’est essentiellement dans le nord du pays, l’ile la plus peuplée de l’archipel qu’est recensée la majeure partie des dégâts. La tempête a provoqué des glissements de terrains et des inondations soudaines qui ont causé la mort de 19 personnes. La plupart des décès sont dénombrés dans la province d’Ilocos dans le nord-ouest du pays. Les victimes ont été prises dans des crues soudaines.
Kompasu, dont le nom vient du japonais « boussole » a déversé en deux jours plus d’un mois de pluies alors qu’il balayait l’archipel en début de semaine a déclaré Mark Timbal, porte-parole de l’agence nationale de gestion des catastrophes à l’AFP. Les précipitations étaient « encore plus importantes que lors du typhon « Ketsana » en 2009 a-t-il appuyé. C’est là une autre preuve des effets du changement climatique et de l’ampleur croissante de ses risques soutient Mark Timbal.
Un bilan lourd
Les dégâts sont particulièrement lourds pour les agriculteurs qui évaluent les pertes à plus d’un milliard de pesos soit 17 millions d’euros. On compte également près de 15.000 personnes qui ont dû fuir leurs domiciles ainsi que des maisons détruites.
Les philippines sont classées parmi les pays les plus vulnérables aux effets du réchauffement climatique. Ce pays est frappé chaque année par une vingtaine de tempêtes et de typhons qui ravage les récoltes et les infrastructures. Un phénomène qui accentue la pauvreté dans le pays.
Aretha OYOA