Covid : les soignants non vaccinés ne seront pas réintégrés

Covid : les soignants non vaccinés ne seront pas réintégrés

Le gouvernement s’oppose à la réintégration du personnel soignant non vacciné contre le Covid-19. Il suit ainsi l’avis des autorités scientifiques.

Le ministre de la Santé François Braun a annoncé ce vendredi 22 juillet ne pas réintégrer les soignants qui ne sont pas vaccinés contre le Covid-19. "L'académie de médecine, le conseil scientifique et la Haute autorité de santé ont un avis convergent (...) il est négatif" et "on suit l'avis des scientifiques", a-t-il déclaré lors d’un déplacement en Seine-et-Marne. 

Il précise qu’il réunira "dès le début de la semaine prochaine les organisations syndicales pour leur expliquer la situation"

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Une décision en phase avec les organes sanitaires

En obligeant les soignants à se faire vacciner pour travailler, le gouvernement suit l'avis des autorités sanitaires. La Haute autorité de santé a jugé que "les données ne sont pas de nature à remettre en cause aujourd'hui cette obligation vaccinale". Celle-ci met en avant le nombre actuel de contaminations. Selon elle, même si les vaccins ont perdu en efficacité, ils favorisent "une meilleure protection des personnes soignées ou accompagnées, au premier rang desquelles les plus vulnérables".

Mardi 19 juillet, l'Académie de médecine a publié un communiqué exprimant elle aussi sa "ferme opposition" à une réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid"Tout refus de se faire vacciner motivé par des convictions personnelles est respectable, mais incompatible avec le métier de soignant", a-t-elle plaidé.

Pour elle, les arguments avancés tels que l'absence d'efficacité, les effets indésirables ont encore le manque de recul ne permettent pas "de valider scientifiquement le refus de se faire vacciner, les véritables contre-indications médicales à la vaccination étant très rares".

 Aussi, "la réintégration de professionnels de la santé non vaccinés au sein de l'équipe soignante compromettrait le climat de confiance et la cohésion qui doivent exister entre ses membres et avec les malades", a-t-elle estimé.

 

Denise KAVIRA KYALWAHI