Une campagne a été organisée à Douala par l'association des femmes aux côtés des humanitaires qui se portent garant pour aider les malades du rein.
Selon la société camerounaise de néphrologie, CSN, une proportion de 13% des adultes, vivent avec une maladie rénale chronique. Le président de cette association, le professeur Kaze Folefack explique que la maladie rénale peut toucher n'importe qui, à tout âge avec une estimation de 1/8 adultes, ayant n'importe quelle forme de la maladie citée ci-dessus.
De plus, le CSN souligne qu'environ 2,5 millions de personnes dans le pays souffrent d'insuffisance rénale. Le taux de prévalence se situe entre 10% et 14%. Pour répondre à ce plaidoyer, l'association "Femmes à vision humanitaire" en collaboration avec la société camerounaise de néphrologie, s'est engagée dans une campagne de sensibilisation visant à éduquer la population sur les dangers des maladies rénales.
Lancée depuis le 16 mars, la campagne a pour thème "Stop aux maladies rénales, je m'engage".pour Khadija Pandougam, présidente de l'Association, il faut agir d'urgence dans les domaines de la prévention, de la sensibilisation et de l'information pour inverser la courbe ascendante. De la parole aux actes, l'association a mis en place des activités autour du dépistage gratuit et des sensibilisations.
Les deux associations travaillent main dans la main, pour récolter des fonds afin de porter assistance aux malades du rein sous dialyse. Au Cameroun, un malade rénal non assuré, qui ne bénéficie d'aucune couverture sociale de santé, dépense entre 200.000 et 250.000 FCFA chaque mois, de soins médicaux.
Une autre difficulté que cette campagne s'efforce de résoudre.
Bera Cruz