Accusé de complicité d'agressions sexuelles présumées sur des centaines d'enfants, le président de la Fédération Gabonaise de Football (FEGAFOOT) Pierre-Alain Mounguengui, a été placé en garde à vue par la police Gabonaise.
Pierre-Alain Mounguengui est dans de sales draps. C'est l'une des grosses nouvelles qui fait la Une des journaux Gabonais et qui secouent la toile depuis jeudi 21 avril. Le président de l'instance faîtière du football Gabonais, est accusé de complicité d'agressions sexuelles présumées, de centaines d'enfants. Il a été placé en garde à vue par la police gabonaise.
Cette nouvelle a été officialisée par un haut cadre de la Fédération Gabonaise de Football qui a requis l'anonymat. « Pierre-Alain Mounguengui est placé depuis jeudi en garde à vue dans le cadre de l'affaire d'abus sexuels pour non-dénonciation », a-t-il expliqué. Le patron de la FEGAFOOT, aurait couvert les agressions sexuelles présumées commises par Patrick Assoumou Eyi, ancien sélectionneur de l'équipe gabonaise de football de moins de 17 ans.
Ce dernier avait également été arrêté en décembre dernier sur les faits de pédophilie qui touchent le sport gabonais. Une information révélée par le journaliste français Romain Molina. Dans le cadre de cette affaire qui a fait couler tant d'encre et salive au Gabon, le ministre des Sports Frank Nguema, avait pointé du doigt Patrick Assoumou Eyi, connu sous le sobriquet de "Capello" dans le milieu du football gabonais. Il avait affirmé que l'entraîneur des U17 Gabonais « abusait de centaines de jeunes garçons dans l’exercice de ses fonctions ».
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, avait donné l'instruction au ministère de la Justice, d'ouvrir une enquête judiciaire dans la communauté sportive nationale afin d'éradiquer les potentiels prédateurs sexuels qui ternissent l'image du football gabonais.
Yaouba Mamadou
