La vice-présidente américaine Kamala Harris a donné le ton de sa campagne présidentielle lundi, avec un discours percutant ciblant directement son rival républicain Donald Trump. Lors de son premier événement de campagne officielle à Wilmington, Delaware, Harris n'a pas mâché ses mots, compare l'ancien président à un "prédateur" et un "escroc".

Une attaque frontale basée sur l'expérience

S'appuyant sur son passé de procureure, Harris a déclaré : "J'ai poursuivi des criminels de toutes sortes : des prédateurs qui ont abusé des femmes, des fraudeurs qui ont arnaqué des consommateurs, des tricheurs qui ont brisé les règles pour leur gain personnel. Donc entendez-moi quand je dis : je connais le genre d'homme qu'est Donald Trump". Cette déclaration définit clairement sa stratégie de campagne, positionnant son expérience juridique comme un atout majeur face à Trump.

Promesse de victoire et enjeux cruciaux

Malgré les défis à venir, Harris affiche une détermination sans faille. "Nous allons gagner", at-elle affirmé, reconnaissant toutefois que la campagne serait comme des "montagnes russes". La vice-présidente a également mis en avant des enjeux cruciaux, notamment le droit à l'avortement, promettant de se battre contre toute tentative de Trump d'interdire l'avortement au niveau national..

Soutien de Biden et unité démocrate

Le président Joe Biden, qui s'est retiré de la course dimanche, a apporté son soutien total à Harris lors d'un appel téléphonique diffusé en direct. "C'est la meilleure", at-il déclaré, affirmant que sa décision de se retirer était la "bonne". Ce soutien marque une volonté d'unité au sein du parti démocrate autour de la candidature de Harris.

Une campagne qui s'annonce intense

Les observateurs s'attendent à une campagne particulièrement dure, marquée par des attaques personnelles. L'équipe de Trump a déjà préparé des publicités électorales ciblant Harris, tandis que le camp républicain dénonce un processus « antidémocratique » dans la sélection de la candidate démocrate..Alors que les sondages actuels placent Harris légèrement derrière Trump, sa stratégie offensive et son expérience juridique pourraient redéfinir la dynamique de cette course présidentielle qui s'annonce comme l'une des plus disputées de l'histoire américaine récente.