Une situation tendue
L'ordre a été rétabli lundi à Dacca, au Bangladesh, après plus de 500 arrestations et trois semaines de manifestations étudiantes réprimées qui ont fait 163 morts. Ces manifestations, initialement contre les quotas de recrutement dans la fonction publique, ont dégénéré en une vague de violences sans précédent depuis que la première ministre Sheikh Hasina est arrivée au pouvoir il y a 15 ans.
Problèmes possibles à venir
Le couvre-feu imposé et la présence de soldats patrouillant dans les rues montrent la gravité de la situation. Malgré le retour apparent à l'ordre, des troubles pourraient ressurgir si les revendications des manifestants ne sont pas transmises. La colère contre le favoritisme et la corruption dans le recrutement public reste vive, et le mécontentement pourrait s'étendre à d'autres secteurs de la société.
Comment soutenir la liberté au Bangladesh
Pour soutenir la liberté et les droits humains au Bangladesh, il est crucial que la communauté internationale exerce une pression diplomatique sur le régime de Sheikh Hasina. Les organisations de défense des droits humains doivent continuer à documenter et à dénoncer les abus. En outre, un soutien financier et logistique aux mouvements pro-démocratie et aux médias indépendants peut aider à renforcer la résistance contre la répression.