Depuis quelques mois, le Nord du Togo est désormais la nouvelle cible des attaques de groupes terroristes. Cette situation inquiète la classe politique togolaise, qui demande des mésures immédiate pour remédier à ce problème.
Après la grande attaque meurtrière dans quatre villages vendredi dernier au Nord du Togo, c’est la consternation totale et plusieurs interrogations sont sur les lèvres des hommes politiques Togolais. Après cette attaque plusieurs partis politiques qui sont pour la plupart de l’opposition, sont montés au créneau pour dénoncer ces actions et la faiblesse du gouvernement à mettre un terme à cette avance des terroristes. À l'heure actuelle, le nombre exact de victimes n'est toujours pas connu. Néanmoins la peur a envahit plusieurs villageois qui jusqu'ici, n'ont jamais eu l'expérience d'une guerre. Depuis vendredi dernier, ils quittent progressivement leur domicile, essayant de trouver un abri pour être le plus loin possible du lieu des exactions.
Plus calme que ses frères de l'Afrique de l'Ouest, le Togo vit une situation casi-inédite. Un atmosphère qui succite les interrogations de la classe politique et en plus, ne rassure guère les partis de l’opposition. Ces partis demandent ainsi des clarifications pour ne pas se retrouver un matin, envahit pas ces terroristes. Pour Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, le moment est venu pour le gouvernement de prendre ses responsabilités et mettre sur pieds des mesures qui vont limiter les évènements comme celui de vendredi dernier. Néanmoins, elle affirme que l'État doit ouvrir une enquête immédiatement, questions de trouver la véritable identité de ces assaillants.
« Nous demandons que soit mise en place une commission d'enquête indépendante. Il y a des compétences au Togo -les organisations de défense des droits de l'homme sont là mais, au besoin, cette commission pourrait être aussi internationale. » à t-elle martelé.
Pratiquement tous les partis politiques de l'opposition ont le même discours, stopper l'évolution de ces terroristes en mettant les techniques de défense pour éviter qu'il ne soit trop tard.
Pour la coordinatrice de la Dynamique Mgr Kpodzro, les togolaise doivent commencer tout d'abord par apaiser et calmer les cœurs meurtris de ces populations villageoises et principalement régler le problème politique auquel le pays est menacé depuis quelques jours avant que la situation ne s'enlise.
Ce qui est certain, la situation est très inquiétante, il est important que le gouvernement de Lomé trouve des stratégies pour contrer ces assauts des terroristes mais également, s'assurer que de nouvelles mesures vont être prises au-delà de l’État d’urgence sécuritaire pour protéger les personnes et les biens. Car plusieurs de ses voisins ont connu les déstabilisations ainsi à partir des attaques répétées dans le Nord.
Bera Cruz