Le Burkina Faso est souvent la cible d'attaques de groupes affiliés à Al-Qaïda, au gouvernement d'État islamique. Une quarantaine de supplétifs de l'année et de civils ont été tuées, samedi lors de trois jours d'attaques menées par les jihadistes, présumés dans le Nord et l'Est du pays , a affirmé l'AFP de sources sécuritaires et locales.

Le Burkina Faso est à nouveau endeuillé. Une quarantaine de soldats et de civils ont été tuées samedi, lors de trois jours d'attaques, menées par les jihadistes présumés dans le nord et l'Est du Burkina Faso. L'assaut le plus meurtrier a ciblé les volontaires pour la défense de la partie "(VDP), supplétifs civils de l'année, soit des recrues temporaires", de la commune de Guessel, dans la région du Sahel, tuant une vingtaine de personnes dont huit "DVP", selon un de leurs responsables.

Cinq autres supplétifs et civils ont été également tués à Markoye, dans la même région d'une source sécuritaire, en parlant d'une " série de frappes ayant principelement visé les volontaires". Des mesures ont été mises sur pied pour envoyer des renforts dans la zone et pour la sécurité des habitants durement éprouvées".

À Kompienga, localité proche des frontières du Togo et du Bénin " un convoi de civils escortés par les soldats de l'armée a été visé par une frappe à Namouyouri", a affirmé une autre source sécuritaire, indiquant qu' " une quinzaine de civils ont péri également". Un habitant de la province a aussi affirmé qu'en plus des civils, " trois supplétifs", ont trouvé la mort lors de cette attaque. Il a par ailleurs lancé, un appel à l'aide " pour la prise en charge d'une dizaine de personnes blessées".

Dans la nuit de samedi à dimanche, une autre attaque consécutive contre le poste de gendarmerie et de police de Faramana, près de la frontière malienne, a fait deux blessés parmi les forces de sécurité. Le Chef de l'État a ainsi annoncé, la création des comités de dialogue avec les groupes jihadistes locaux, pour essayer d'éradiquer les violences de début avril.

Rosine MANGA