Après une crise sanitaire mondiale généralisée avec plusieurs fléaux qui minent la société, plusieurs hommes politiques se sont retrouvés à Petersburg en Allemagne , question de tabler sur comment gérer l'avenir. Inondations, sécheresse, insécurité alimentaire, des fléaux causés par les changements climatiques sont multiples et donnent un sérieux coût pour la planète terre et principalement le continent qui est régulièrement le réceptacle de ces affres. Selon le Centre de recherche en épidémiologie et des désastres (CRED), les dommages causés par les affres de la nature sont évalués à 255 milliards de dollars en 2021.
Au cours de l’ouverture du dialogue de Petersberg en Allemagne, lundi 18 juillet, les ministres en charge des questions d'environnement de plusieurs pays dans le monde ont été unanime : il est question de passer à une nouvelle l’étape. C'est à dire, le passage de la concrétisation de toutes les résolutions adoptées lors des précédentes conférences mondiale sur les questions climatique dans l’optique de limiter le réchauffement anormale de la planète dû a des gaz à effets de serre. Tout d'abord, les participants au dialogue demande : le financement de l’adaptation aux impacts du changement climatique et des compensations pour les pays vulnérables.
Selon Augustine Njamnshi de l'Alliance panafricaine du climat et justice‘’ La finance climat doit aborder l’adaptation et l’atténuation 50/50, mais quand vous regardez 46 milliards sur les 682, vous voyez ce n’est pas la moitié et c’est très injuste’'.
Au cours de cette conférence, les représentants des pays africains se sont montrés ferme vis à vis des grandes puissances européennes mais aussi aux grandes industries qui jusqu'à présent ne respectent toujours pas le protocole climatique. Pour les Ministres en charge des questions climatiques du continent africain '' Après les 100 milliards de dollars promis en 2009 à l’Afrique, mais qui attendent d’être attribués, le continent se voit léser dans la distribution des fonds verts. De plus le crédit carbone diffère d’un État à un autre. Le Bassin du Congo par exemple absorbe à lui seul 1, 2 milliards de carbone par an. Sa préservation a un coût ''. Pour Ève Bazaiba, vice-première ministre et ministre de l’Environnement de la République Démocratique du Congo '' son pays détient les deux-tiers de cet immense poumon de la planète ''. Elle voudrait par là dire que les grands pays ne doivent pas négliger l'Afrique.
Ce dialogue arrive au bon moment dans la mesure où le monde et particulièrement l'Afrique, sont menacés par une grave crise mondiale. La crise en Ukraine a causé l'augmentation exponentielle des produits pétroliers, les principales entreprises qui produisent de l'énergie sont en regime
Au cours de ce dialogue de Petersberg sur le climat, le continent Africain attend également des grands pollueurs, le passage des paroles aux actes, en commençant par réduire leurs émissions de gaz à effet de serre contenus dans leur CDN, les contributions déterminées au niveau national. Depuis la COP 21 à Paris en 2915, les grandes puissances ont décidé de prendre des résolutions qui permettront aux pays de diminuer la destruction de la couche d'ozone et le financement des énergies renouvelables.
Toutes ces mesures seront réitérées également lors de la pré-COP27 qui est prévue du 3 au 8 septembre 2022 à Kinshasa en RDC.
Bera Cruz