Les partisans du droit, militantes féministes et groupes progressistes qui sont favorable à une IVG craignent des poursuites dans les États conservateurs. Face à ce risque, Google a annoncé que les informations seront protegées pour les utilisatrices de ses services qui vont dans des centres de planning familial où l'interruption de grossesse est pratiquée.
Le Texas s'est doté d'une loi qui encourage les Américains à dénoncer les femmes qui ont pratiqué une IVG et ceux qui étaient avec eux en septembre dernier. Un texte adopté alors que le droit à l'avortement était garanti par la justice fédérale. Toutefois, ce droit a été abrogé la semaine dernière par la Cour suprême.
Face à cette perspective, des associations de défense des droits humains et des élus démocrates se sont constitués pour demander aux grandes plateformes technologiques de restreintre les données personnelles comme la consultation des centres de planning familial.
Après un long silence, Google a fini par abonder dans le sens de ces partisans du droit à l'avortement. Le géant de l'internet a annoncé vendredi dernier qu'il ne conservera pas les données portant sur un établissement considéré comme sensible. Cela inclut les centres de planning familial mais aussi des lieux d'hébergement en cas de violence domestique ou des centres de désintoxication ainsi que des cliniques spécialisées dans la perte de poids ou encore les centres de désintoxication.
Si Google s'est déjà prononcé sur la question, la plate forme Meta, qui est constitué de Facebook et Instagram ainsi qu'Apple, n'ont pour l'instant pas répondu à cet appel.
Suzanne EFFA