Les rebelles du Tigré ont accepté dimanche 11 septembre de prendre part à des futurs pourparlers de paix avec le gouvernement d'Abiy Ahmed sous l'égide de l'Union africaine. Dans un communiqué ils se sont aussi engagés à une cessation immédiate et mutuelle des combats afin de créer "une atmosphère propice" aux discussions. Le ministre d'État éthiopien pour la paix, Taye Dendea, a qualifié cette annonce d''' évolution positive" tout en insistant sur la nécessité de désarmer les rebelles avant les négociations. Pour l'Union africaine, il s'agit d'une opportunité unique pour mettre fin à la guerre qui ravage le nord de l'Ethiopie.