Ce lundi 12 septembre en Belgique, s'ouvre le procès des attentats du 22 mars 2016. C’est une ouverture pour la forme car il est question d’une « audience préliminaire » destinée à régler des problématiques d’organisation, cependant elle n’en est pas moins très attendue par les parties civiles.
C'était un 22 mars 2016 à 7h58 à l’aéroport de Zaventem puis à 9h11 à la station de métro Maelbeek, que les attentats ont fait 340 blessés et 32 morts, plus trois terroristes.
La cellule terroriste est la même que celle des attentats de Paris six mois plus tôt.
Ils sont au total neuf accusés cités à comparaître ce lundi à Bruxelles pour ce procès, six ans et demi après les faits. Parmi eux figure effectivement, Salah Abdeslam, qui a d’ailleurs refusé d’être présent pour cette audience préliminaire. Il y aura aussi Mohammed Abrini, celui qui, par deux fois -en novembre 2015 à Paris et en mars 2016 à Bruxelles- a renoncé à mourir.
960 parties civiles constituées.
Les autres inculpés sont, eux aussi, directement impliqués dans l’exécution ou la préparation des attentats. Deux parmi eux, les frères Farisi, sont toutefois accusés d’avoir loué aux terroristes une de leurs caches. Un dixième inculpé, Oussama Attar, sera jugé par contumace car il est présumé mort depuis cinq ans.
En face, 960 parties civiles des victimes, des associations de victimes ainsi que des proches de personnes décédées lors des attentats.
L’audience de ce lundi a pour vocation d'établir la liste définitive des témoins et leur ordre de comparution. Ce n’est que le 10 octobre prochain que reprendront les audiences pour la désignation des douze membres du jury puisqu’il s’agit d’un procès en assises.
Le début du procès est prévu pour le 13 octobre prochain et devrait durer six à neuf mois.