De nombreux syndicats et Organisation Non Gouvernementales (ONG) ont intenté une action en justice, contre le groupe Bolloré pour améliorer les conditions de vie des travailleurs et des riverains de plantations d'huile de palme au Cameroun. La cour d'appel de Versailles a validé, jeudi la procédure face à cet état de choses.
Une procédure lancée par plusieurs ONG et syndicats contre le groupe Bolloré, pour obtenir l'application des mesures améliorant les conditions de vie des travailleurs et des riverains de plantations d'huile de palme au Cameroun, a été jugée recevable jeudi par la cour d'appel de Versailles.
La cour d'appel a ainsi donné raison au tribunal de Nantes, qui avait pris une décision semblable l'an dernier.
Le groupe Bolloré avait donc réagir en soulevant des exceptions de nullité, qui ont en général été rejetées par la cour d'appel de Versailles, d'après l'arrêt par l'AFP.
Plan d'activités fixé en 2013.
Sherpa, ainsi que neuf autres ONG et syndicats français, camerounais,berge et suisse ont saisi la justice pour demander la mise en place d'un "plan d'action" fixé en 2013.
"Nous demandons au juge français de forcer Bolloré à exécuter ses engagements pris en 2013 envers les communautés riveraines et les travailleurs de plantations de la Socapalm entreprise d'exploitation d'huile de palme au Cameroun directement liée au groupe", avaient-ils revendiqué en 2019.
Toutefois, il faut noter que la décision de ce jeudi "constitue un pas de plus vers l'exécution du plan d'actions par Bolloré, et donc vers l'amélioration tant attendue des conditions de vie des communautés affectées", a déclaré Sherpa dans un communiqué.
Rosine MANGA