La spirale de la violence entre israéliens et palestiniens paraît relancée après de l'attaque d'une synagogue et la mort de sept personnes. Les réactions sont nombreuses et unanimes depuis le 27 janvier, pour condamner cette attaque. Unetragédie, quelques heures après des opérations meurtrières menées par l'état hébreu en Cisjordanie occupée.
Et hier samedi matin, une nouvelle attaque s’est déroulée dans le sud de la ville. La police l'a souligné, l’attaque est le fait d’un homme seul, Kheiry Alkam, un habitant de Jérusalem-Est, qui a tiré sur beaucoup de salves vendredi 27 janvier, en direction des fidèles, en tuant sept et en blessant trois autres, avant d’être abattu à son tour par la police.
L’homme de 21 ans n’a aucun antécédent judiciaire et c’est le cauchemar des services de police. « La police a arrêté 42 suspects pour les interroger, certains font partie de la famille du terroriste », a cependant indiqué la police dans un communiqué.
La presse israélienne a parlé d’un véritable massacre, qui s’est produit à la sortie de ce lieu de culte vendredi soir et en plein shabbat. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’est rendu sur place ; il a promis de faciliter l’acquisition d’armes pour les citoyens israéliens. Le Chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu a adopté, lui, un ton différent.