Le Conseil national de défense et de sécurité, composé de membres de la junte, a convenu hier mercredi 2 février, de rallonger de six mois l’état d’urgence en Birmanie, ont indiqué les médias officiels, ce qui va ajourner probablement les élections que les généraux s’étaient engagés à organiser d’ici à août. «L’état d’urgence sera prorogé de six mois à compter du 1er février», a de son côté noté le président par intérim, Myint Swe, ajoutant que «le pouvoir souverain de l’État a de nouveau été transféré au commandant en chef». L’état d’urgence devait expirer fin janvier mais, mardi, le Conseil national de défense et de sécurité s’est réuni pour discuter de l’état de la Nation et a conclu qu’il n’était «pas encore revenu à la normale». Les adversaires de la junte, y compris les «Forces de défense du peuple» et un gouvernement fantôme dominé par des députés du parti d'Augn Suu Kyi, ont essayé de s’emparer du «pouvoir de l’État par le biais de troubles et de violences», a affirmé le service d’information de l’armée, dans un communiqué.