Société

La France rapatrie 15 femmes et 32 enfants des camps de prisonniers jihadistes en Syrie

La France rapatrie 15 femmes et 32 enfants des camps de prisonniers jihadistes en Syrie

Paris a rapatrié, dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 janvier, quinze femmes et trente-deux enfants détenus dans les camps de prisonniers jihadistes dans le nord-est de la Syrie. À leur arrivée, ils ont été remis aux services judiciaires et de protection à l'enfance. Ces trente-sept ressortissants français étaient détenus dans le camp de Roj, un camp contrôlé par les forces kurdes à une quinzaine de kilomètres des frontières irakienne et turque. Le parquet antiterroriste a précisé que sept des femmes rapatriées  lundi matin faisaient l'objet d'un mandat d'arrêt. Elles devraient être présentées à un juge d'instruction dans la journée puis écrouées. Les huit autres faisaient l'objet d'un mandat de recherche et sont actuellement en garde à vue. Les enfants, eux, ont été placés sous la responsabilité du parquet du tribunal de Versailles et ont été confiés aux services d'aide à l'enfance. C'est le parquet antiterroriste qui assurera le suivi des « procédures d'assistance éducative » : leur placement, leur scolarisation et les contacts avec leurs familles en France. C'est la troisième opération de rapatriement menée par la France depuis le mois de juillet. À chaque fois, une cinquantaine de personnes a été rapatriée.