Ce jeudi 15 décembre dans l’affaire du « Qatargate », les nouvelles révélations font du bruit au sein des institutions européennes. L'eurodéputée grecque Eva Kaili reste écrouéeet clame son innocence. Or, son compagnon reconnaît l'existence d'un réseau de corruption au sein du Parlement européen et admet avoir fait partie d'une organisation utilisée à la fois par le Maroc et le Qatar dans l'optique d'ingérer dans les affaires européennes. Par ailleurs, l’agenda du dernier sommet européen de l’année, mercredi et jeudi, était déjà bien chargé, avec évidemment l'Ukraine et avec les prix du gaz. Les dirigeants des 27 pays de l’Union Européenne ont en parler même si le sujet n’était pas officiellement à l’ordre du jour et tout aussi fatalement ils ont dû évoquer le sujet à leur arrivée à Bruxelles. « Il faut que la justice fasse son travail. Il faut se baser sur des faits qui sont identifiés. Le Parlement européen mène également son travail. C'est une très bonne chose qu'il y ait de la transparence et de l'exemplarité », a affirmé par exemple le Chef de l'État français. Une déclaration prudente pour Emmanuel Macron qui se trouvait mercredi soir au Qatar justement, pour la demi-finale entre la France et le Maroc. « J’assume totalement ce voyage », a-t-il déclaré malgré toutes ces controverses. Emmanuel Macron repartira d’ailleurs dimanche 18 décembre au Qatar pour la finale