Des membres du Bureau de réduction et de gestion des risques de catastrophe, ont préparé des canots pneumatiques et des gilets de sauvetage avant que le super-typhon Noru ne touche terre, à leur siège à Quezon City, dans la bidonville de Manille, ce dimanche 25 septembre. Il a infligé des vents violents (jusqu'à 195 km/heure) et de fortes pluies à l'île principale de Luçon, d'enseignement peuplée. Des inondations et des dégâts de récoltes sont redoutés. Les Philippines sont atteints une vingtaine de fois par an par des typhons, cependant Noru provoque l’inquiétude car il est vite passé d’un typhon à un super-typhon. La vitesse des vents conduisant le phénomène climatique a haussé de 90 km/h en seulement 24h, une intensification « sans précédent », a envisagé le prévisionniste météo Robb Gile. Pour le service météorologique national, la vitesse du vent pourrait arriver à 205 km/h au cas où le super-typhon, né dans l'océan Pacifique, débarquera sur la terre ferme. L’organisme a averti en effet, les habitants, car des inondations, effondrements de terrain et de grosses vagues de tempête pourraient attrister les régions touchées.