Société

Lutte contre la famine : Comment les pays africain entendent sortir de la crise alimentaire

Lutte contre la famine : Comment les pays africain entendent sortir de la crise alimentaire

Les pistes de solutions ont été évoquées lors de la conférence ministérielle du G7 qui s’est tenu le 24 juin dernier.

 

Le 24 juin dernier s’est tenue la conférence ministérielle du G7. Le gouvernement allemand a organisé cette conférence intitulée « S’unir pour la sécurité alimentaire mondiale », afin de coordonner les réponses à la crise alimentaire mondiale causée par le changement climatique, la pandémie de Covid-19, que la guerre en Ukraine a exacerbée.


Prenant la parole lors de la concertation le président de la Banque africaine de développement (BAD), a exhorté l’Allemagne et les autres pays du G7 à soutenir le plan africain de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars élaboré conjointement par la BAD et l’Union africaine pour aider les pays africains à éviter une crise alimentaire imminente.
« Je porte la voix des 1,3 milliard de personnes en Afrique menacées par une crise alimentaire imminente résultant de cette guerre. Pour l’Afrique, nous devons toutefois aller au-delà de l’aide alimentaire d’urgence. Nous devons donner la priorité à la production alimentaire. Nous avons la technologie pour nourrir l’Afrique – l’Afrique n’a pas besoin de tenir des bols en main pour mendier de la nourriture. L’Afrique a besoin de semences dans le sol pour produire de la nourriture pour elle-même», plaide Adesina président de la Banque africaine de développement.

En effet, la BAD a mis sur pied un programme dénommé la « Facilité africaine de production alimentaire d’urgence ». Programme qui fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants agricoles. Le plan augmentera leur accès aux engrais agricoles et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de nourriture d’une valeur de 12 milliards de dollars.
Il va sans dire que le constat est alarmant, l’Afrique dépend fortement des importations de céréales de Russie et d’Ukraine. En raison de la guerre, le continent est confronté à une pénurie d’au moins 30 millions de tonnes de nourriture, en particulier de blé, de maïs et de soja importés des deux pays.

Notons que les États-Unis ont approuvé le mois dernier un nouveau financement de 5,5 milliards de dollars pour la sécurité alimentaire mondiale et l’aide humanitaire, en plus d’un engagement antérieur de 2,8 milliards de dollars.

Par AM