Une marche contre la tenue du G7 porte un habit pour demander plus d'actions climatiques, à Garmisch-Partenkirchen, près du château d'Elmau, dimanche. Le sommet du G7 s'achèvera ce mardi en Allemagne.

Comme à chaque édition, la rencontre des représentants des plus industrialisés est accompagné de mobilisations des opposants et des organisations critiques. Cette manifestation a été plus faible cette année. Dans les Alpes bavaroises, les manifestants sont tenus à l'écart.

Comme il y a sept ans, lors du précédent sommet du G7 à Elmau, une longe série judiciaire a opposé les manifestants de la rencontre aux autorités. On a discuté sur l’installation de toilettes publiques ou la présence de chiens accompagnant les manifestants.
De plus, ces derniers ont souhaité ne pas se limiter à un camp à une quinzaine de kilomètres du château d’Elmau et à des actions inaudibles pour les géants du monde.

Présentement, différents groupes se sont rendus en vélo ou à pied vers l’hôtel qui abrite la rencontre. Cependant, ils ont été placés à bonne distance par la police. Seule exception, une cinquantaine de manifestants qui sous bonne escorte ont pu s’approcher à 500 mètres du château d’Elmau pour une brève manifestation d’une demie heure . « Chaque orateur a deux minutes, un quart d’heure au total, a affirmé son organisateur Franz Haslbeck. C’est notre protestation. Après, nous sommes à la disposition de la presse. Nous espérons donc qu’on nous entendra même si nous serons au milieu de nulle part. »

Si des journalistes ont pu accompagner les manifestants ou les retrouver pour ceux qui étaient dans le centre de briefing proche, une rencontre avec les organisateurs du sommet n’a pas été prévue. Les manifestants dénoncent une limitation de leur droit d’expression et de manifester.

Toutefois, la mobilisation des opposants au sommet a été sensiblement moins importante que prévu cette année. Les règles très strictes qui leur sont imposées et la présence de 18 000 policiers sont perçues comme disproportionnées.

Rosine MANGA