Le président français essayera de s'expliquer devant les Français après la promulgation rapide de la réforme des retraites dans la nuit de vendredi à samedi. Cet agissement a suscité le mécontement de la gauche et des syndicats qui dénoncent un nouveau signe de « mépris ». Soit quelques heures seulement après la validation de l'essentiel des mesures par le Conseil constitutionnel . « Le code de la Sécurité sociale est ainsi modifié […] Au premier alinéa, le mot : soixante-deux est remplacé par le mot : soixante-quatre », peut-on lire dans le journal officiel. Comme pour toutes les étapes du processus législatif de ce texte, le Chef de l’État a souhaité aller vite. Il disposait en effet de quinze jours après la validation de la plupart des mesures de la réforme par le Conseil constitutionnel pour apposer sa signature, lui donnant ainsi force de texte. Mais son gouvernement avait laissé entendre vendredi qu'il pourrait promulguer la réforme dans les 48h après la décision des Sages.