C'est tout l'enjeu auquel fait face la sous région d'Afrique de l'ouest et celle du sahel avec le depart de la France du Mali. Une réorganisation et adaptation s'impose.
Avec le retrait des troupes françaises de l'opération Barkhane où ils ont fait environ 10 ans, beaucoup ont estimé que cela est d'un handicape coup pour la guerre contre le terrorisme. Surtout lorsqu'on sait que la France et ses partenaires ont été d'un fort appui pour les États africains.
Et face à cette situation, les autorités maliennes ont par exemple vite fait de se réadapter. Une chose qu'elle a pu faire, comptant sur la présence de la force multidimensionnelle de l'ONU, ainsi que les forces du G5 Sahel et d'autres forces militaires présentes dans la sous-région.
Mais pour un véritable succès sur le terrorisme, tous ses acteurs engagés dans la lutte doivent œuvrer à mutualiser leurs énergies et pensés autour d'une stratégie gagnante.
L'autre point également est celui d'une restructuration de la force du G5 Sahel, qui pour une meilleure efficacité et un meilleur déploiement sur le terrain doit par exemple profiter de la force Takuba et ce qu'il reste de la force Barkhane.
Par ailleurs, la lutte contre le terrorisme doit être pris sur le même prisme tant par les pays du Sahel, que ceux de l'Afrique de l'Ouest qui combattent contre un même ennemi.
L'erreur serait une dispersion d'énergie. Ce qui ne pourra que favoriser l'accroissement des terroristes. Or un bloc fermé contre eux anéantirai suffisamment les groupes terroristes.
Et on est donc à même de s'interroger, sur la pertinence de l'existence de plusieurs forces militaires dans une même région de guère. Est-ce que cela ne participe pas plutôt à dispercer les efforts ? tant chacun semble avoir un objectif singulier.
Bera Cruz