L'ex Chef du mouvement rebelle ''anti Balaka'' Maxime Mokom, a comparu devant les juges de la cour pénale internationale mardi. Sur un mandat d'arrêt international émit contre lui en 2018, l'ex chef rebelle arrêté au Tchad en février dernier a été transféré à la Cour Pénale Internationale de la Haye depuis le 14 mars. Selon les chefs d'accusations qui pèsent contre lui, il est soupçonné de crimes contre l'humanité en République centrafricaine commis entre 2013 et 2014.

Période pendant laquelle les pushistes ont renversé François Bozizé du pouvoir.

Recherché depuis 2018, date à laquelle son mandat d'arrêt international avait été émis, le jour tant attendu pour l'ex chef rebelle est arrivé. Devant les juges de la Cour Pénale Internationale de la Haye, l'audience n'aura pas durée 30 minutes. Lors des audiences préliminaires comme il est de coutume. Celui qui jouit jusqu'à présent de la présomption d'innocence était appelé tout d'abord pour donner son identité et ensuite faire l'énoncé de ses droits.

Pas assez convainquant, un visage pas sérein, palpitant, pas éloquent. C'est ainsi que son avocat va prendre la parole pour dénoncer les conditions de détention inhumaines de son client ''il est jeté dans une prison, crasseuse et poussiéreuse infectée par les moustiques de l'agence nationale de la sécurité''. souligne t-il.

Après cette première plaidoirie, les juges de la CPI ont annoncé que la prochaine audience se tiendra le 23 janvier 2023.

Gabriel ONANA