La France a toujours eu une vieille tradition de la liberté et s’est toujours posée comme la terre d’asile de celles et ceux qui souffrent de la privation de liberté ou de la dictature dans le monde, toutes choses et d’autres qui ont fait de la France « une terre de liberté » pour tous les imaginaires du monde.
Aujourd’hui, les choses semblent avoir changé, puisque les libertés sont de plus en plus remises en cause en France
En effet on sait que la terre aura accueilli dans ses terres de nombreux bannis. Nos citerons par exemple, le cas l'Ayatollah Khomeini en 1978, fuyant le régime corrompu du Chach d’ Iran. Celui-ci repartira fomenter la révolution islamique de 1979 dans son pays. Puis comment ne pas parler de l’accueil et de la protection offerts à Michel Aoun le libanais, en 1991, lui aussi fuyait les violences de la fin de la guerre civile au Liban.
Et bien d’autres cas de protection des refugiés et des militants politiques.
Parfois, la France s’est montrée impartiale, elle a accueilli à la fois, Yasser Arafat, pour le soigner ; puis , plus tard, elle a accueilli en mars 2023 , le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, suprémaciste juif, partisan de régime sioniste. Marquant ainsi une politique de juste milieu et d’équilibre qui a toujours état celle de la politique étrangère de la France.
Mais aujourd’hui ces belles habitudes restent des souvenirs
Poussé par un courant isolationniste et un nationalisme parfois beat et militant, la France et surtout le régime du Président Macron a tendance à verrouiller les libertés ; On assiste à la fois aux interdictions « administratives de manifester » , souvent sous des motifs aussi fallacieux que contestables .
Dernièrement, ce 4 mai 2024, la France a refusé un séjour au chirurgien palestino-britannique, Ghassan Abu-Sitta, sensé tenir une conférence organisée au Sénat par la sénatrice écologiste Raymonde Poncet-Monge. Comment ne pas comprendre notre collègue, Georges Malbrunot : « L'image, déjà écornée dans certaines parties du monde, de la France "pays des droits de l'homme" ne va s'améliorer. » Et il est loin de s’inquiéter pour l’avenir des libertés en France. Les organisations internationales alertent régulièrement sur le sujet.